Recette de yaourt sans yaourtière:   

Nadine nous communique cette recette qui peut intéresser les mamans:

“Le principe fondamental pour réussir un yaourt est d'amener la température du lait entre 40 et 45°C. Plus bas que 40°C, c'est trop froid et la fermentation de la culture de yaourt n'agira pas. Plus haut que 45°C, la culture de yaourt sera tuée par la chaleur.

Ce qu'il faut :

1 litre de bon lait entier (même 1/2 écrémé, ça réussit! des amies le font)

1 yaourt nature

1 four préchauffé a 50°C

1 saladier ou plusieurs pots … confitures ou pots en verre … yaourt

Bien mélanger le yaourt nature dans le lait à 40°C avec un fouet

Sans attendre verser le mélange dans les contenants que vous avez choisis et recouvrir d'un film alimentaire ou couvercle

Mettre au bain marie (par exemple dans un plat à gratin)

Enfourner rapidement et ARRETER LE FOUR.

Ne plus ouvrir le four dans les 3 heures

Je vous conseille de faire cela le soir ...

... et au réveil, les yaourts sont prêts à mettre au frigo.

Il est conseillé au moins 8h de froid mais c'est si bon que parfois ça n'attend pas

Fabriqué dans le saladier, il est servi comme un fromage blanc

Fabriqué dans les pots à confiture, le pot peut faire la portion de 2 personnes

Régalez vous bien ! et pas de yaourtière a acheter ...”                                                   Nadine Veuillet Août 2009

NOËL et les recettes de tonton Francis : la Quignole

Pour 8 personnes :

·   1 cube de levure de boulangerie

·   1/2 l d'eau

·   1 pincée de sel

·   1 kg de farine

·   3 œufs + 1 jaune

·   125 g de beurre

·   50 g de sucre vanillé (facultatif)

Pour la décoration :

·   1 bonne poignée de sucre perlé

·   1 bonne poignée de raisins secs

1 Diluer le cube de levure dans de l'eau tiède. Ajouter une grosse pincée de sel et de la farine. Le mélange doit rester liquide. Le laisser "fermenter" à l'abri sous un torchon, plusieurs heures ou même toute la nuit.

2 Ajouter les œufs battus et 125 g. de beurre ramolli, puis la farine.

3  Travailler la pâte à la main jusqu'à ce qu'elle soit lisse et ne colle plus aux doigts. Laisser reposer 3 heures, sous un torchon.

4 Retravailler la pâte nature, ou ajouter le sucre perlé ou les raisins secs, et faire le modelage. Disposer les coquilles sur la plaque farinée et recouvrir d'un torchon. Attendre environ 1/2 heure avant de badigeonner la surface avec un peu de jaune d'œuf battu.

5 Faire des entailles avec les ciseaux (en relevant la pâte pour que l'entaille reste ouverte) sur les côtés mais pas sur le dessus

6 Enfourner à four chaud, thermostat 200°C, pendant 25 minutes. Il faut surveiller la cuisson.

 

BON APPETIT

 

 AVEC DE LA GELEE DE GROSEILLE………MIAM- MIAM parole de connaisseur                     Francis LADEVEZE déc 2009

Il y a plein de recettes différentes, avec ou sans levure ... une recherche sur le net en donne un aperçu; en voici une familiale et locale. Pour deux douzaines de bugnes environ; il faut:

- 1kg de farine

- 6 oeufs

- 500 g de beurre

- 150 g de sucre

- 40 g de levure de boulanger ou de la levure chimique pour 1 kg

- 2 pincées de sel

- 1 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger

- 1 zeste de citron (bio) rapé fin

- un peu d’eau pour obtenir une pâte élastique mais non collante

- huile pour friture ou saindoux

- sucre glace pour saupoudrage final

(pour d’autres quantités, ajuster proportionnellement à la quantité de farine.)

Préparation:

- mélanger et pétrir jusqu’à obtenir une pâte lisse et non collante

- laisser lever une première fois, si levure de boulanger

- écrouler et laisser relever

- étaler finement la pâte au rouleau sur un plan fariné

- la couper en rectangles de la taille d’une petite main

- faire frire et dorer dans de l’huile bien chaude, ou du saindoux

- égoutter sur du papier absorbant et soupoudrer de sucre glace

(le saindoux s’égoutte mieux)

merci au gourmand qui m’a communiqué la recette, et qui fourre en plus les bulles avec de la confiture! rien de tel pour adoucir les beugnes de la vie.              bon appétit!

Février le mois des bugnes ...

C’est une patisserie ancienne du mardi gras, spécialité du centre-est de la France, dont on retrouve la trace au temps des Romains. Quant à l’origine du mot, tout rapprochement avec beigne ou beugne n’est peut être pas à écarter; maintenant, allez savoir qui le premier, de la poule ou de l’oeuf a fait l’oeuf ! Ne nous frappons pas, pas besoin d’arnica pour ce qui va suivre.

Ici, dans l’Avant Pays Savoyard, le village d’Ameysin perpétue en février, depuis le moyen âge, la fête traditionnelle des bugnes, pour le plus grand régal de tous les gourmands petits et grands.

 les bugnes de Tonton Francis

 

Mes grands parents polonais de pures souches de POZNAN et ma mère me faisaient au moment du carnaval la même pâtisserie.

Appelé KROUCHTIKI (sans doute écriture française de CKRUSCIKI en polonais), ces gâteaux sont des KARNAWALOWE FAWORKI (faveurs de carnaval) consommés tout comme les BUGNES le derniers jeudi avant le carême.

 Pour la petite histoire, CHRUSCIIKI serait le diminutif de CHRUSTY, et le mot  CHRUST en polonais signifie “ branche sèche cassante ” tout comme doit être ce beignet craquant.

Le mot FAWORKI aurait pour origine les rubans multicolores fixes aux habits des chevaliers médiévaux qui les offraient en “ FAVEURS ” aux dames de leur cœur. Quand on sait que le mot “ FAVEUR ” signifie en vieux français “ GRACE ”, je suis tenté de me poser la question :

Seraient-ce des actions de grâce au moment du carême ou serait-ce de façon  plus terre à terre un moyen d’utiliser des excédents de graisse de cuisson  comme les boulangers de Lyon ??? Si d’aucuns y mettent de la confiture, en Algérie, ces mêmes beignets sont faits au miel !!!

Alors, héritage des romains, des chevaliers du moyen âge, des boulangers lyonnais …La naissance de cette recette est bien multiple ou est ce le fait des croissements des peuples ?

 

Toutes ces recettes sont assez semblables et voici celle de mes grands parents.                                    Francis Ladevèze                                

La BÛCHE de NOËL

 

   La coutume voulait qu’allumer une bûche au alentour du 25 décembre était un hommage au soleil, à la lumière; cette bûche devait brûler, ou se consumer de Noël à la nouvelle année (grosse bûche ou multiples bûches...).

Le feu quotidien préalablement éteint afin que le foyer soit froid, la famille se rendait à l’église pour allumer des brandons à la lampe qui y brulait. Le prêtre bénissait ces brandons qui servaient à l’allumage de la bûche.

Si le feu projetait des étincelles, la moisson serait très bonne. S’il projetait des ombres sur les murs, un membre de la famille allait mourir dans l’année.

 On gardait les cendres de ce feu pour se préserver des orages, guérir de certaines maladies ou fertiliser la terre…

 

     En France cette bûche s’appelle le “ TREFOUET ” dans beaucoup de nos régions (du latin “ tres foci ” qui veut dire 3 feux). Elle devait durer les 3 jours de fête. Dans le nord de la France , surtout quand elle était énorme, on l’appelait la “ coque ”. Je me souviens que  je recevais à l’école une orange et un gâteau allongé en forme de bûche appelait “ coquille ” (petite buche) , ou quignole (ou cougnole) en chti en souvenir de ce temps passé. C’est toujours une brioche réalisée uniquement pour les fêtes de Noël.

 

C’est probablement parce que les cheminées devinrent de moins en moins fréquentes que la buche du foyer migrât vers la bûche pâtissière pour respecter la tradition.       F Ladevèze déc. 2009

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